Dans l’optique de toucher du doigt les réalités du fonctionnement du poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé, le Ministre des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, M. Affoh Atcha-Dédji, accompagné du directeur général des Transports, M. Souleymane Sikao et du directeur des Transports Routiers et Ferroviaires, M. Tadjudini Dermane, a visité ce 22 Janvier 2021, toutes les agences frontalières du PCJ.
Décidée par l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dans le but de faciliter la libre circulation des personnes et des biens au sein des Etats membres, le Poste de Contrôle Juxtaposé (PCJ)de Cinkassé, regroupe tous les services de contrôle des deux pays sur un même site, afin que les procédures de contrôle, qu’elles soient administratives ou douanières, soient effectuées dans les meilleurs délais.
Mis en service en 2010, il est composé d’un poste de pesage, de la police, des bureaux de douanes, d’un scanner, d’un parking et plusieurs autres agences frontalières.
Vue les difficultés que rencontrent les acteurs du PCJ, ces derniers ont souhaité qu’il soit aménagé un don de 20 ha de la part du chef de l’Etat pour pouvoir avoir une fluidité de mouvement des gros porteurs.
Le Ministre après les avoir écouté, a promis contacter les services compétents afin de voir dans quelle mesure cela doit se faire, et a ajouté en disant « C’est quelque chose qui va améliorer significativement ce que vous faites ici ».
Pour le ministre en charge des Transports Routiers, rien ne peut se faire sans la paix et la sécurité. C’est alors dans cette perspective qu’il a encouragé les acteurs et les forces de l’ordre à redoubler de vigilance pour que la sécurité puisse régner au niveau du PCJ.
Concernant le système de fonctionnement du PCJ, il a apprécié le système et prévoit rencontrer son collègue du Burkina-Faso afin de faire une communication pour sensibiliser les transporteurs sur le respect de la charge à l’essieu.
« Le camion est fait pour transporter 35 tonnes mais vous allez voir certains transporter jusqu’à 60, 70, 90 tonnes. Cela agit sur les infrastructures routières et crée des accidents. Ce sont des choses sur lesquelles il faut qu’on revienne à la norme très rapidement. Il faut qu’on respecte les gabarits et ça tous ensemble, il faut qu’on milite pour cela et ça va au bénéfice des populations. Parce que ça entraine beaucoup d’accidents et endommage les infrastructures. On fait tout pour investir pour les routes mais ça se détériore au bout de 3, 4, 5 ans. Je pense que c’est très important qu’on commence par sensibiliser très rapidement les transporteurs pour qu’après on puisse revenir à la norme », a-t-il signifié.
Il faut souligner que le ministre en charge des Transports Routiers a été accueilli par le préfet de Cinkassé, le chef d’Escadron Tiekabe Yanani et du vice-président du groupe Scanning System.